Une promenade en nature, un coin de cuisine, une fenêtre, un balcon ou encore un petit jardin permettent de consommer facilement des plantes comestibles.
L’impact sur l’environnement diminue chaque fois qu’un trajet et qu’un emballage sont évités. Voici quelques idées pour vous lancer :
Consommer des plantes sauvages: C’est écologique, gratuit et c’est riche en nutriments.
La soupe aux orties, une quiche aux épinards des Alpes, une tarte aux myrtilles, un sirop de reine des prés ne sont que quelques exemples dont vous trouvez les ingrédients lors de vos promenades en montagne.
Dans les bibliothèques municipales se trouvent des guides pour aider à reconnaître champignons ou plantes. Quelques exemples de guide disponibles à la bibliothèque du Vieux Pont à Morzine ou à la bibliothèque des Gets :
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Herbier gourmand de Marc Veyrat
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Champignons des Alpes
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Cueillir et utiliser les plantes et les fruits sauvages de montagne de Gilles Hiobergary
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Cueillir et cuisiner les plantes sauvages du Haut-Giffre de Maryline Mazzocchi
! Pour cueillir, on respecte les règles élémentaires de la cueillette sauvage !
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On ne récolte que les plantes parfaitement identifiées.
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On respecte la survie de l’espèce, on ne prélève que ce que l’on va utiliser et en règle générale, on ne prend qu’1/10 de ce qu’il y a sur place.
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On ne cueille pas les plantes protégées. En règle générale, une plante rare, n’ayant que quelques exemplaires ne doivent pas être cueillies
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On n’arrache pas une plante entière, si l’on a besoin que des feuilles, on évite d’arracher les racines.
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On fait attention à la qualité du site de récolte. On veille à ce que ça ne soit pas trop pollué, à l’écart des routes, sites chimiques, décharges, champs traités.
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En cas de doute, s’abstenir de cueillir !
Les Offices du Tourisme organisent des sorties avec des naturalistes qui font découvrir les plantes comestibles sauvages. Elles peuvent aussi vous mettre en contact avec eux.
Faites germer vos graines !
Les graines germées sont simples, délicieuses et riches en vitamines et minéraux. Elles prennent peu de place dans la cuisine et sont prêtes à manger en quelques jours. Un bocal et une passoire vous suffisent pour en faire !
Les lentilles sont les graines les plus simples pour débuter. Deux jours suffisent à l’obtention cet aliment santé qui a l’avantage de se conserver plus longtemps. Le prix de la germination express revient aux graines de tournesol et aux germes de blé, qui ne nécessitent respectivement 8 heures et 36 heures de germination. Le sarrasin germé quant à lui est connu pour être un coupe-faim naturel, tandis que le fenugrec est un anticholestérol puissant. L’alfalfa, plus connue sous le nom de luzerne cultivée et graine favorite des foodistas, renforce quant à elle notre système immunitaire.
Faites pousser vos propres légumes !
Si vous êtes débutants, mieux vaut commencer petit. Etudiez la place dont vous disposez, le temps que vous avez envie d’y consacrer et documentez-vous un peu (même si l’apprentissage se fera surtout par votre expérience personnelle).
Tomates cerises, laitues, poivrons, haricots, radis, épinards, carottes, courgettes, chou kale, petits pois, ail, roquette, blettes sont des légumes qui se cultivent facilement en pot, sur une terrasse ou un balcon.
Si vous avez la chance d’avoir un jardin, vous pouvez consacrer une partie à un potager. Pour que votre potager respecte les écosystèmes, l’idéal est de se tourner vers la permaculture. De plus, la permaculture offre l’avantage de pouvoir concevoir un système dans lequel la nature fait la majeure partie du travail pour vous. Par temps sec, mieux vaut pailler votre potager (c’est à dire couvrir le sol entre les plans avec de la paille ou du foin) pour que la terre ne s’assèche pas et ainsi éviter l’arrosage.
Choisir des plantes adaptées au climat et à l’orientation du jardin permettra d’obtenir des récoltes plus satisfaisantes.
Quelques bons ouvrages sont disponibles dans les bibliothèques municipales :
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Le potager du paresseux ou pourquoi et comment je produis en abondance des légumes plus que bio, sans engrais, sans compost, sans pesticides et sans aucun travail du sol de Didier Helmstetter
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Découvrir la permaculture de Roger Elger
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Mon premier jardin biologique facilement de Fiona Hopes
Gardez vos Graines !
Ne jetez pas les graines des courgettes, potirons, potimarrons, basilic, ciboulette, etc. Faites-les sécher et conservez les jusqu’au printemps prochain. Elles peuvent être semées directement dans le jardin ou dans une jardinière.
Pour les autres plantes, il faut cultiver des portes graines. Il s’agit de procéder de la même façon que pour les plantes que vous consommerez, de sélectionnez les plants moyens et de les laisser produire leurs graines pour les récolter et les replantez l’année suivante.
Échangez des graines avec vos voisins
L’échange de graines permet de cultiver de nouvelles plantes et de partager les graines dont on n’a pas besoin.
Des grainothèques (lieu où il est possible de déposer et échanger librement des graines de fleurs, de fruits et de légumes.) sont parfois organisées entre voisins, à la bibliothèque, sur Facebook ou sur internet.
Si vous recherchez « échange de graines potagères Morzine », vous trouverez sans doute ces échanges.
Récupérez le surplus des maraichers
Les maraichers proposent au printemps leurs surplus de plants de légumes qu’il suffit de replanter chez soi.
Et pour compléter son assiette, une grande majorité des producteurs locaux dans notre rubrique Aliments proposent des fruits et légumes de saison aux marchés hebdomadaires !